L'histoire a commencée lorsque mon frère, Patrick, a décidé de s'insrire à cet événement. À ce moment précis, il n'avait jamais complété de triathlon de sa vie. J'ai décidé d'emboîter le pas et de m'inscrire aussi. Nous étions en janvier 2007 et devions faire vite car les inscriptions ont été fermées quelques jours plus tard (malgré le prix de 225$ US), dû à la forte popularité de ce type d'événement. Le triathlon Timberman 70.3 est un événement permettant de se qualifier pour les championnats du monde de demi-Ironman, ce qui contribue davantage à sa popularité. En effet, les meilleurs de chaque division d'âge se verront offrir une place ("slot") pour cette prestigieuse épreuve de calibre international.
Suite à plusieurs mois d'entraînement et quelques
épreuves d'appoint (courses de ski de fond, triathlons, etc.), nous partons pour le New Hampshire en compagnie de nos familles respectives. Personnellement, je me sens fin prêt pour la course (malgré quelques imprévus de dernière minute dont le bris de mon cadre de vélo trois semaines avant la compétition; merci à Specialized et Bicycle Record de Québec pour le remplacement rapide...). La seule chose qui me chicotte est la logistique de l'épreuve. Ce triathlon est sanctionné par la USAT (US Association of Triathlon) et la WTC (World Triathlon Corporation), ce qui fait que les règles et procédures sont assez strictes. C'est au moment du meeting des athlètes, la veille du départ, que j'ai été le plus impressionné (et nerveux). Pour le reste, l'entraînement est fait et il n'y a qu'à donner son maximum et espérer qu'aucun bris mécanique ne surviendra sur le vélo.Le 19 août au matin, le départ est lancé vers les 7h20, accusant 20 minutes de retard par rapport à l'horaire prévu, les bouées ayant été déplacées par les vents durant la nuit. La portion natation se fait bien. L'eau est limpide, de bonne température, et je suis concentré sur la course. Je sors de l'eau 35 minutes plus tard en pleine forme. Ma transition natation-vélo se passe très bien. Sur le vélo, tout se passe comme prévu. Malgré un parcours assez côteux, j'arrive à tenir une vitesse moyenne de 34.5km/h sur les 90km de cette portion de la course, me donnant un temps de 2h38. Au début du demi-marathon, je suis en feu ! Il faut dire que de voir ma famille m'encourager me donne des ailes. Par contre, après un kilomètre, je suis victime de crampes assez intense, me forçant à arrêter pour me masser et m'étirer... J'ai l'habitude car, lors de l'épreuve Ironman complétée l'été dernier, la même chose s'est passée. Après une ou deux minutes de massage et d'étirements, je repars à un rythme moins élevé jusqu'à la borne des 10 miles (environ 5km à parcourir) où j'ai "ouvert la machine", devant rattraper quelques coureurs de ma catégorie qui m'ont dépassé suite à mon ralentissement.
Finalement, je termine l'épreuve en 5h01 minutes, ce qui me vaut une 26e place dans ma division (35-39ans) sur 205 hommes. Je termine 164e sur 1492 participants au total. Cette position me permet d'obtenir une place pour les championnats du monde de triathlon demi-Ironman, ce que j'accepte sur le champs ! Le tout se déroulera en Floride le 10 novembre prochain, plus précisémment à Clearwater, ville voisine de Tampa Bay, qui est surtout populaire grâce à son équipe de hockey.Il sera possible de suivre la course en direct et de suivre la progression des athlètes, individuellement, en consultant le site web suivant : http://www.ironman.com/worldchampionship70.3.
